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« Nous sommes le trait d’union entre le bureau d’études et l’installateur »

11 AVRIL 2019 - CFP

Harold Monnier, fondateur de la société nantaise de distribution Hapco spécialisée dans les solutions de ventilation à récupération d’énergie, revient sur l’ouverture d’une antenne à Toulouse et sur le rôle de Hapco, au-delà du distributeur traditionnel.

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Quel est votre cœur d’activité ?

Nous commercialisons des échangeurs d’air géothermique et des systèmes de ventilation double flux, qui représentent la majeure partie de notre chiffre d’affaires. Mais nous sommes plus d’un distributeur classique car nous assurons la prescription de nos solutions auprès des bureaux d’études et des architectes, la vente et l’après-vente avec la mise en service et l’assistance des produits auprès des installateurs. Globalement, si un bureau d’études fait appel à nous, on peut lui apporter notre connaissance en avant-vente et l’orienter vers des installateurs de la région. Nous disposons d’un panel de 120 clients/installateurs – les plus fidèles – qui nous font confiance. Nous nous plaçons en quelque sorte comme le trait d’union entre les bureaux d’études et les installateurs.

Sur quels chantiers intervenez-vous en ce moment ?

Nous travaillons actuellement sur la fourniture et le conseil d’une installation de 70 VMC double flux pour autant de maisons dans un quartier en cours de construction à Carquefou. Ce quartier répond au label Passiv’Haus et nous intervenons également auprès des constructeurs pour leur indiquer les consignes qu’ils doivent respecter pour respecter le cahier des charges. Nous avons également été missionnés sur un bâtiment collectif et la mise en place de 26 VMC double flux centralisées qui vont être livrées d’ici le mois de juin à Laval.

Le chiffre d’affaires de la société Hapco est passé de 650 000 euros à plus de 900 000 euros entre 2017 et 2018 soit une augmentation d’environ 40 %. Comment l’expliquez-vous ?

Nous avons vendu plus de 200 VMC double flux – principalement destinés aux résidentiels individuel et collectif – en 2018. Ces technologies sont très plébiscitées par les maitres d’ouvrage car il y a de plus en plus de problématiques liés à la qualité de l’air intérieur dans la maison. Et on étudie la possibilité de commercialiser des solutions simple flux destinées à la maison avec sonde pour mesurer la qualité de l’air intérieur.

Pourquoi commercialiser de la double flux alors que cette technologie n’a pas le vent en poupe en ce moment dans le résidentiel ?

Nous croyons en cette technologie car nous privilégions la qualité à la quantité via notre expertise sur ce produit. Nous suivons l’ensemble de la chaine logistique, de la mise en place au contrôle de l’installation. Et nous disposons également de stocks importants de systèmes double flux, ce que font très peu les distributeurs généralistes car le volume de vente reste très faible en France.

Vous avez ouvert un point de vente à Toulouse. Quel est l'objectif ?

Notre cœur de cible était centralisé depuis 10 ans sur le Grand-Ouest. Avec l’ouverture depuis le 1er février 2019 de cette antenne à Toulouse – qui compte deux salariés –, nous voulons grandir et quadriller le sud de la France et principalement le littoral atlantique en-dessous de la région de Bordeaux. Toulouse est une ville centrale donc ce magasin va nous permettre de gagner en rentabilité avec une optimisation des flux logistiques. On peut enfin répondre aux nombreuses demandes qui profilèrent dans le sud-ouest. Cela nous permet de livrer en moins de 48 heures toutes nos gammes aux quatre coins de la France.

D’autres points de vente vont-il voir le jour ?

On ambitionne à horizon 2021/2022 de se rapprocher de la région parisienne et du Nord de la France.

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