Pour leur mas situé à Saint-Hilaire de Brethmas (Gard), au pied du parc national des Cévennes, les propriétaires payaient jusqu’à 4000 euros de gaz par an...
Il faut dire que l’isolation de ce bâtiment datant des années 1900 est loin d’être performante et que la température peut baisser jusqu’à - 10 °C l’hiver.
De plus, leur chaudière au gaz propane était vétuste, et couplée à des radiateurs haute température. Il fallait donc changer de générateur !
L’objectif des propriétaires : bénéficier d’un système performant, capable d’assurer simultanément la production d’eau chaude sanitaire et un chauffage à 21 °C, quelle que soit la température extérieure.
Début 2016, ils font appel à Simon Martinez, dirigeant de la société unipersonnelle Solution Clim située à Bordezac (Gard).
Celui-ci opte pour une cascade de pompes à chaleur. En août 2016, il installe deux PAC Panasonic Aquarea Bi-bloc Haute Température de 9 et 12 kW, un ballon thermodynamique ECS de même marque et un ballon tampon.
Un travail rendu difficile par l’exiguïté du local technique : «Nous avons dû relever un challenge supplémentaire en optimisant au maximum la capacité de ce local pour y installer en toute sécurité les 2 unités intérieures, le ballon ECS et le ballon tampon», souligne Simon Martinez. La PAC de 12 kW est plus particulièrement dédiée à la production d’eau chaude sanitaire, et celle de 9 kWh au chauffage. Si l’une des deux tombait en panne, l’autre pourrait prendre le relais.
Ces pompes à chaleur affichent un COP maximal de 4,64 (contre 3,10 pour le chauffe-eau ECS). L’installation est gérée par un système de régulation Panasonic non filaire.
Après un an d’utilisation, les propriétaires se réjouissent d’avoir passé un hiver agréable, grâce à un système «très réactif aux abaissements de température» et qui «se fait oublier au quotidien». «Nos calculs nous ont permis d’évaluer un retour sur investissement en huit à neuf ans maximum. Les économies générées par le passage d’un système gaz à des pompes à chaleur sont évaluées à 26 000 euros sur dix ans», indique de son côté Simon Martinez.
