Les poêles et inserts gaz, dont l’usage se développe depuis quelques années en France, sont désormais pris en compte dans la réglementation thermique. Ils viennent en effet d’obtenir un titre V, en application d’un arrêté paru le 12 mai au journal officiel, attestant leur intégration dans la méthode de calcul Th-BCE 2012.
C'est une voie qui s'ouvre pour les poêles et inserts gaz dans la construction neuve. Jusqu’alors essentiellement portés par le marché de l’existant, ces équipements de chauffage voient se dessiner un nouvel horizon en intégrant le club des systèmes admis à bénéficier d’un titre V dans la RT 2012 (systèmes ou produits énergétiques considérés comme innovants qui n’étaient pas initialement pris en compte dans la méthode de calcul Th-BCE-2012 lors de sa parution). Très répandus au Royaume-Uni, les poêles et inserts gaz connaissent un certain succès en France depuis quelques années, où leurs ventes sont estimées à quelque 10 000 pièces par an, inserts en tête. Mais selon l’association l’Emotion gaz, il existe à moyen terme un potentiel de 100 000 appareils. «L’insert gaz, c’est la cheminée du 21ème siècle», témoigne Emmanuel Bavoux, responsable du pôle Marchés chez GRDF. «Tout comme le poêle gaz, il possède un gros avantage, celui de pouvoir gérer facilement les surchauffes, en éteignant tout simplement le feu dès qu’il fait chaud. Ce qui est loin d'être négligeable dans des maisons bien isolées.»
