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Un parcours de formation pour répondre à la pénurie d'ingénieurs

01 DÉCEMBRE 2022 - CFP

Alors que l’économie française a besoin de 50 à 60 000 nouveaux ingénieurs diplômés par an, les écoles n’en forment que 40 000 par promotion. Ce sont donc 20 000 ingénieurs qui font défaut chaque année au paus. Syntec-Ingénierie va lancer dès 2023 un programme pour changer la donne et espère des promotions de 2 000 étudiants chaque année dans le futur.

syntec

Syntec-Ingénierie travaille avec ses entreprises adhérentes, les pouvoirs publics et les écoles d’ingénieurs pour créer un nouveau parcours de formation d’ingénieurs et de technicuens. Baptisé « Parcours Ingé », le programme proposera aux entreprises d’ingénierie de prendre en alternance des jeunes dès le bac pendant 3 ans minimum, jusqu’à leur insertion professionnelle. Les jeunes bénéficieront ainsi d’une formation en apprentissage, avec au moins 70 % de leur temps passé en entreprises et le reste du temps en écoles. « Nous sommes persuadés que nous tenons là un dispositif gagnant/gagnant », indique Frédéric Grard, président du bureau Ingénierie & Conseil en technologies de Syntec-Ingénierie. Pour les jeunes, bien sûr, qui seront accompagnés au long cours vers l’employabilité. Pour les entreprises, qui pourront ainsi augmenter leur vivier de talents. Et pour notre pays, en fin de compte, dans une logique de réindustrialisation et de constitution de moyens industriels sur le territoire ». En démocratisant l’accès aux filières techniques et scientifiques, l’ambition de Syntec-Ingénierie est de répondre à 20 % des besoins des entreprises d’ingénierie, avec une première promotion pilote dès la rentrée 2023 et, à terme, des promotions de 2 000 étudiants par an.

La gouvernance de Syntec-Ingénierie se renforce

Syntec-ingéniérie a également indiqué qu'à l’occasion du renouvellement de son mandat de président de la fédération, Pierre Verzat avait proposé de renforcer le bureau du Conseil d’administration. Il a ainsi nommé deux vice-présidents : Frédéric Grard et Michel Kahan. Leurs engagements seront : d'accélérer la réindustrialisation de la France en mobilisant les ressources de l’ingénierie, d'éclairer les décideurs sur la faisabilité des recommandations sur le climat et d'associer les jeunes générations à la conception des projets à impact sociétal.

Les deux vice-présidents rejoignent les autres membres du bureau : Florence Kersalé, trésorière, et les vice-présidents Christian Jeanneau, en charge du social et de la formation, Yves Metz, en charge de la construction et de l’international, Alice de Kergariou, en charge du lien avec les régions.

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