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Un marché négoce de 3,9 milliards d’euros en 2018

29 MAI 2019 - CFP

Le 23 mai dernier s’est tenue la convention nationale de la Fédération française des négociants en appareils sanitaires, chauffage, climatisation et canalisations (Fnas), qui fête ses 90 ans cette année. Le marché du négoce affiche une progression de 3,3 % en 2018, moindre que les années précédentes.

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L’assemblée générale de la Fnas a permis au conseil d’administration d’accueillir un nouvel administrateur qui remplace Nathalie Belleville : Guillaume Laisné, de l’entreprise Descours & Cabaud. Depuis le début, la Fnas s’appuie sur une nouvelle déléguée générale, Rachel Chermain, qui a succédé à Raphäel Flipo après 18 ans de poste. Temps fort de l’après-midi du 23 mai : la présentation des chiffres du marché, par Jean-Pascal Chirat, vice-président thermique, Michel Cattet, vice-président sanitaire, et Philippe Dresto, animateur de l’ONTSBTP. Ce dernier a souligné de « bonne nouvelles », quoiqu’un peu moins bonnes que les années précédentes. La croissance de l’activité en 2019 est attendue autour de 2 %. « Le second œuvre technique est le secteur dont l’évolution est toutefois la plus forte, boosté par le marché de la rénovation », a-t-il précisé.

La Fnas plébiscite le remplacement de chaudières fioul

Le marché du négoce représente 3,9 milliards d’euros d’équipements en 2018, à + 3,3 % : achats chauffage + 5,8 % ; achats sanitaire : - 0,1 % ; achats canalisations plomberie : + 2,5 %. Sur le secteur du chauffage, la conjoncture des ventes mensuelles des négociants en 2018 se traduit sur l’ensemble de l’année par un ralentissement moyen du rythme de croissance par rapport à 2017 (+ 3 % contre + 5 % en glissement annuel). La chute d’activité se manifeste plus fortement en fin d’année, faisant suite à l’affaiblissement de la construction neuve dans les mois précédents. Pour Jean-Pascal Chirat, l’enjeu pour le marché du chauffage à moyen terme se traduit par l’opportunité de remplacer durablement chaque année 200 000 chaudières de plus. Cela représenterait un booster de 30 à 40 % des ventes pouvant se répartir à 50 % en Pac aérothermie sur vecteur eau ; 30 % en chaudières gaz haute performance ; 20 % en générateurs biomasse.

Côté sanitaire, la conjoncture des ventes se traduit sur l’ensemble de l’année par un très net ralentissement (+ 1,2 %) qui s’est accéléré, la croissance ayant été de + % en janvier. La tendance globale des achats traduit une reprise en main des stocks puisqu’ils se situent au même niveau qu’en 2017 (- 0,1 %) avec un delta de 6 % par rapport aux achats chauffage, alors qu’il n’y a qu’un écart de 1,8 %. En termes de perspectives pour le sanitaire en 2019, Michel Cattet a précisé qu’un levier de croissance pourrait résider dans une diversification de l’offre avec des produits innovants en phase avec les attentes des consommateurs, notamment en termes d’économie de consommation d’eau, sur les segments moyen et haut de gamme.

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