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Touchées par la crise, les cuisines professionnelles demandent le soutien de l’Etat

25 JUIN 2020 - CFP

Le Snefcca demande au gouvernement de considérer l’installation et la maintenance de cuisines professionnelles comme des secteurs dépendants des activités de la filière hôtellerie-restauration, ayant subi, eux aussi, une très forte baisse d’activité depuis le début de la crise sanitaire.

cuisine pro

(c) France Air


Début juin, le gouvernement a annoncé le renforcement des aides apportées à l’hôtellerie, restauration, cafés, tourisme, évènementiel, sport et culture et aux secteurs en amont et en aval. Or, ces aides aujourd’hui ne concernent pas les activités d’installation et maintenance. « Le Snefcca représente les entreprises d’installation et de maintenance des équipements de réfrigération et de cuisine professionnelle, dont l’activité dépend économiquement de l’hôtellerie-restauration, soutient l’organisation. Ainsi, à travers sa commission cuisine, le syndicat souhaite la reconnaissance de ces métiers en les incluant dans le plan de l’Etat comme une activité connexe. » Depuis mars 2020, les installateurs et mainteneurs ont subi une forte baisse d’activité avec un impact financier irrémédiable. La reprise de cette activité pourrait par ailleurs s’avérer lente et progressive, les investissements des professionnels de la restauration étant pour la plupart reportés voire pour l’heure annulés. « Le soutien de l’Etat est donc légitime et nécessaire pour garantir la continuité de fonctionnement de ces entreprises fortement touchées par la crise, et par conséquent également, la continuité de fonctionnement des activités de l’hôtellerie, restauration, cafés, tourisme, évènementiel, sport et culture », poursuit le syndicat dans son communiqué.

Ce dernier a par ailleurs réalisé un sondage auprès de ses adhérents afin de faire le point sur leur situation au sortir du confinement : 32 % des entreprises ont maintenu / maintiennent des salariés en chômage partiel (qui a concerné 82 % des entreprises) et 99 % d’entre elles ont mis en place des protections pour leurs salariés qui ont repris une activité, avec un coût moyen mensuel estimé à 150 euros par salarié concernant la mise en place de ces mesures de protection.

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