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Tiercé gagnant pour un système de production d’ECS collective

24 SEPTEMBRE 2020 - CFP

A l’initiative d’ICF Habitat La Sablière, et en l’occurrence en la personne de Jean-Pierre Hue, ancien responsable du pôle technique et énergie, les opérations de réhabilitation de logements collectifs mettant en œuvre une production d’ECS hybride se multiplient au sein du parc du bailleur. Le principe ? Des pompes à chaleur alimentées par des microcogénérations et couplées à de la récupération d’énergie fatale. Alors que l’opération de réhabilitation d’une résidence de 46 logements à Issy-les-Moulineaux (92) avait été primée aux Trophées de l’Ingénierie performante CFP-ICO en 2019 (lire dans CFP 840 de février 2020), découvrez le projet pilote prenant place dans une résidence du XIVe arrondissement de Paris.

Gergovie

Construit dans les années 60, le bâtiment R+10 situé rue de Gergovie dans le XIVe arrondissement de Paris compte 300 logements pour une surface habitable de plus de 17 000 m². La réhabilitation entamée en 2014 avait pour objectif de réduire les consommations d’énergie et l’émission de gaz à effet de serre de la résidence, de diminuer le coût des charges pour lutter contre la précarité énergétique et d’introduire une part d’EnR dans les consommations. Une concertation avec les locataires a permis d’aboutir à un programme de travaux en accord avec leurs attentes.
Le projet de réhabilitation portait sur des travaux d’isolation thermique du bâti, la modernisation du système de chauffage collectif et la mise en place d’un système de production d’eau chaude sanitaire collectif. Avant travaux, le bâtiment affichait une étiquette énergie E avec 248 kWh/m² surface hors œuvre nette (Shon) et ambitionnait, après travaux, une étiquette de performance B de 66 kWh/m² Shon pour obtenir le label Plan Climat Ville de Paris qui fixe un seuil maximum de 80 kWh/m² Shon. « Avant ces travaux, très peu d’investissements avaient été entrepris sur cette résidence, confie Quentin Huet, responsable Energie pour le bailleur social ICF Habitat La Sablière. Sur le clos et couvert, nous avons constaté une très faible performance thermique des parois avec une faible isolation des façades et des pignons. Les plancher bas n’étaient pas isolés. Pour les ouvrants, le bâtiment était doté de fenêtres double vitrage de première génération. L’eau chaude sanitaire était, elle, produite par des chauffe-eau électriques individuels et la ventilation était naturelle. »

Cliquer ici pour lire la suite (réservé aux abonnés) : https://lebatimentperformant.fr/actualites/micro-cogenerations-pac-air-eau-pour-l-ecs-de-300-logements-parisiens/7/3418

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