Industrie, énergie, climat et formation… Syntec-Ingénierie adresse ses propositions aux candidats à l’élection présidentielle « pour concevoir un avenir durable ».
À travers leur fédération professionnelle, les entreprises d’ingénierie – représentant 321 000 collaborateurs – entendent mettre à profit leur expertise pour éclairer le débat public. Elles entendent être le moteur de l’innovation dans les territoires et renforcer le leadership de la France à l’international.
Fortes de leur expertise, les 73 000 entreprises d’ingénierie, qui génèrent 47,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, adressent des propositions concrètes aux candidats pour concevoir un avenir durable, autour de 4 thématiques majeures.
« A l’heure des grandes transitions, nous avons plus que jamais besoin de matière grise, d’experts capables de penser le progrès, a déclaré Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie. Les professionnels de l’ingénierie, qui interviennent de façon indépendante pour leurs clients publics et privés, détiennent le bagage scientifique et technique nécessaire. Écoutons-les ! Qu’il s’agisse de souveraineté énergétique, de relocalisation industrielle ou d’adaptation au changement climatique, de nombreuses solutions existent. A trois mois des présidentielles, les entreprises d’ingénierie soumettent aux candidats des réponses concrètes et efficaces aux grands défis que traverse notre société. »
Par ailleurs, à l’occasion d’InfraBIM Open, congrès international dédié à la transformation digitale des Infrastructures, Syntec-Ingénierie se positionne en faveur du déploiement du jumeau numérique. À travers une note de position et une vidéo, les entreprises d’ingénierie mettent en lumière les nombreux atouts du jumeau numérique au regard de l’urgence climatique. Elles appellent à généraliser son usage au plus vite, aussi bien dans le bâtiment, l’industrie, que les infrastructures, pour atteindre la neutralité carbone. « Encore trop peu utilisé, cet outil technologique innovant jouit pourtant d’un énorme potentiel : il permet de réduire au minimum l’empreinte carbone de tous les ouvrages. Véritable clone d'un ouvrage réel, il améliore la gestion de son cycle de vie, à toutes les étapes et en temps réel », précise la fédération. Elle donne l’exemple de la rénovation du lycée Bréquigny à Rennes par l’intermédiaire du jumeau numérique qui a permis de diviser par 2 le prix au mètre carré, et par 2,5 l’empreinte carbone des produits de construction, par rapport à la construction d’un bâtiment neuf.
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Pour consulter la note de position sur le jumeau numérique : c’est ici