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Surcoût lié aux mesures de protection : la Capeb demande une aide de l'Etat

22 AVRIL 2020 - l'installateur

Alors que 80 % des artisans du bâtiment sont à l’arrêt, et que le secteur fait face à une chute d’activité sans précédent, la Capeb, par la voix de son président Patrick Liebus demande au gouvernement de prendre des mesures d’accompagnement afin d’inciter les entreprises à reprendre leur activité.

La Capeb demande des aides pour le surcoût lié aux équipements de protection

«Les mesures engagées par l’Etat pour soutenir la trésorerie des TPE sont vitales et devront se poursuivre dans les prochains mois, a déclaré ce mercredi Patrick Liebus, qui réclame des aides spécifiques pour couvrir au moins en partie les surcoûts liés à la mise en œuvre des règles sanitaires (fourniture des équipements de protection, réorganisation des chantiers et des bases de vie, transport des salariés, etc.), estimant qu’il sera difficile de les répercuter aux clients.

Le recul d’activité est sévère pour les artisans du bâtiment : - 12 % en moyenne au cours du premier trimestre, mais – 80 % à partir de la mi-mars. Le refus des clients de poursuivre les travaux a été la première cause de mise à l’arrêt des chantiers (71 %), estime la confédération. Près de la moitié des entreprises (46 %) ont fait le choix de s’arrêter par souci de ne pas exposer leurs salariés au danger. La difficulté d’approvisionnement en matériels est une des autres causes ayant amené les entreprises à baisser le rideau (39 %). La difficulté de se fournir en pièces et matériaux est évoquée par 84 % des entreprises ayant poursuivi leur activité. A noter que 66 % des entreprises artisanales ayant des salariés ont eu recours au chômage partiel, 5 % d’entre elles ayant vu leur demande retoquée, leur activité n’ayant pas été considérée comme « officiellement interdite ».

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#1 genioos@genioos.fr - 24/04/2020 à 11:31
Depuis le début de ces ennuis que nous inflige la nature, un sentiment de honte d'être Artisan du BTP monte un peu plus en moi chaque jour. A l'heure où je pense que nous devrions faire preuve de cohésion, tous ensemble, pour faire face au "chantier de survie d'une nation" par des actes plus que des paroles, je fais un constat affligeant : Des hommes, pour autant reconnus pour leurs valeurs d'engagement, sont contaminés par le virus "bouliminfo" avec le besoin de "tirer plus vite que leurs ombres" et réagir sans même avoir des données fiables pour le faire, pour quoi ? le buzz ? la gloire?... Il y a une semaine la fédération, dont Monsieur Liebus est le Chef, alors que l'encre du guide de l'OPPBTP n'était pas encore sèche, criait qu'il n'est pas possible d'appliquer ses mesures et qu'il ne fallait pas retourner sur les chantiers, aujourd'hui nouvelle base : "Donnez une carotte aux Artisans et ils vont peut-être travailler..." Surprenant non ? Et si l'on osait dire ou est véritablement le bug : Le bâtisseur doit bâtir et laisser le politique faire de la politique, et si d'aventure il est frustré de s'être trompé de voie, il faut oser la reconversion ! Actuellement, les syndicats ne donnent pas l'image de qui nous sommes vraiment, nous les Artisans qui relevons encore plus haut nos manches pour sauver nos entreprises, mais pas que, pour être des producteurs de notre société, pas seulement des consommateurs, des femmes et des hommes engagés auprès de leurs collaborateurs, de leurs clients, de leurs fournisseurs, de leur famille.... (Et parfois par erreur auprès de leurs syndicats professionnels). Oui nous sommes inquiets, oui nous pouvons avoir peur, mais nous nous adaptons, nous cherchons des solutions pour continuer l'activité tout en faisant face au virus et en tentant de sécuriser au mieux, nous anticipons sur les mois futurs, nous nous remettons en question sur de nombreux points, pourquoi ? Parce qu'à la base nous sommes des entrepreneurs, entrepreneur = qui entreprend = exécuter une action, en général longue ou complexe... Le Covid n'a rien changé de cela, nous savons depuis la création de notre entreprise que rien n'est simple, rien n'est facile, que tout est fragile et que nous devons rester vigilants, prudents, inventifs mais surtout : motivés et positifs. Et s'il vous plaît : "Vous qui traitez, facilement, nos dirigeants de menteurs... vous êtes en quelques sorte des dirigeants non ?... Pas des menteurs ? oh non ! ce qui est relaté par les "Saints dit cas" est la vraie réalité, plus vraie que vraie... Je donne un avis du terrain, un avis d'entrepreneur qui veut y croire et continuer, pas abandonner : "N'attends pas que des politiques et rien des syndicats, vas plus loin qu'à l'habitude, prépare mieux et plus tes chantiers, dis à tes clients que tu es juste professionnel, responsable et que tu es en mesure de respecter des mesures sanitaires pour les protéger que de réaliser leur chaufferie..."

#2 helieyves@gmail.com - 24/04/2020 à 11:42
#1 genioos@genioos.fr
Dommage que tu sois anonyme cher collègue, j'adhère à 100% à tes propos, je dirais même que ça me fait sentir moins seul :)