Les chantiers s’arrêteront probablement dès l’annonce du délestage, à J – 3, indique la FFB, qui demande à ce que ces arrêts soient pris en charge par le mécanisme d’activité partielle.
A cause des nombreuses centrales nucléaires à l’arrêt actuellement, la France risque de manquer d’électricité cet hiver, notamment en janvier. Pour éviter un blackout, le gouvernement organise un système programmé de délestage tournant, par tranche de deux heures : entre 8 h et 13 h et de 18 h à 20 h. Quels seront les impacts de cet éventuel délestage pour les entreprises du bâtiment ?
Le premier problème portera sur les chantiers, estime la Fédération française du bâtiment (FFB) : «Compte tenu des temps d’accès à ces chantiers pour les hommes comme pour les fournitures, de l’impact "technique" (plus de grue, de centrale à béton, de contrôle d’accès, de lumière…), il est probable que cela se solde par un simple arrêt de chantier programmé dès la première alerte. Le risque est similaire pour des travaux moindres comme les interventions de réparation et d'entretien, avec plusieurs lieux couverts dans la journée», indique le communiqué de la FFB. . Rappelons que l’annonce du délestage se fera au travers de la plateforme écoWatt pour le réseau Enedis et sur leurs sites Internet équivalents pour les entreprises locales de distribution, avec :
La FFB s’est mobilisée pour obtenir la prise en charge à 100 % de tels arrêts par le mécanisme dit d’activité partielle. Par ailleurs, elle demande que les éventuels retards de chantier et de livraison qui découleraient de délestages ne donnent pas lieu à pénalités.