L’Ademe a publié mi-octobre les résultats d’une enquête réalisée auprès des Français qui ont rénové leur logement, intitulée Tremi (Travaux de Rénovation Énergétique des Maisons Individuelles). Menée auprès de 29 253 ménages résidant dans des maisons, elle met en lumière les motivations et les freins des ménages.
La principale motivation pour des travaux de rénovation est le confort thermique ressenti par les occupants dans leur maison. La réduction de la facture énergétique est le deuxième facteur de motivation de réalisation de travaux. Et la satisfaction des ménages est au rendez-vous puisque 8 sur 10 ayant réalisé des rénovations estiment qu’ils ont amélioré le confort thermique de leur logement à la fin des travaux. En revanche, sur ces 5,1 millions de rénovations, seulement un quart ont un impact énergétique significatif (saut de 1 classe énergétique), et seulement 5 % présente un impact énergétique important (saut de 2 classes énergétiques ou plus).
De plus, seul 27 % des ménages estiment que les travaux qu’ils ont réalisés ont permis de finaliser leur rénovation énergétique. Ce décalage montre que la perception des ménages en termes de niveau de performance d’un logement économe n’est pas à la mesure du niveau bien plus ambitieux à atteindre pour réaliser la transition énergétique. A noter que les travaux réalisés sont en majorité des travaux d’isolation sur les ouvertures, la toiture et les murs. Le chauffage arrive lui en quatrième position. L’enquête TREMI a également permis de révéler que la ventilation reste le parent pauvre des travaux de rénovation.
Ménages peu informés
Et les ménages font encore trop peu appel aux acteurs qui peuvent les informer et les accompagner sur les travaux de rénovation qu’ils souhaitent réaliser. Seulement 60 % des ménages ont bénéficié d’aides financières. L’information et l’accompagnement en matière de rénovation énergétique peuvent ainsi être un levier pour atteindre les objectifs de rénovation énergétique des bâtiments.
