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Quel parc de chauffage pour les réno performantes du futur ?

23 MARS 2023 - CFP

L’association Énergies & Avenir a présenté les résultats d’une étude menée avec le bureau d’études Tribu Énergie afin de définir quels bouquets de travaux permettent d’atteindre les seuils d’une « rénovation énergétique performante », définis par la loi Climat et Résilience de 2021).

Energies et avenir

« Les études montrent que les systèmes de la boucle à eau chaude sont des atouts pour atteindre les seuils A et B grâce à leurs performances. L’association a souhaité aller plus loin et considérer d’autres critères pour évaluer ces rénovations : leurs impacts sur le pouvoir d’achat des ménages, la faisabilité des travaux, la compatibilité avec les biocombustibles pour décarboner le parc davantage. Cette vue d’ensemble illustre la volonté d’Énergies & Avenir de toujours favoriser un mix énergétique et technologique afin de ne laisser aucun ménage sans solution et d’accélérer la rénovation énergétique. » Ainsi s’exprime l’association représentant la filière du chauffage à eau chaude. Elle explique que l’objectif de cette nouvelle étude est de prolonger les travaux publiés en juillet 2022 qui avaient déjà permis d’identifier des bouquets de travaux, en maisons individuelles comme en logements collectifs, permettant d’atteindre une rénovation énergétique performante, soit les classes A ou B du DPE, voire C si le bâti d’origine est une « passoire thermique ».
Cette première étude avait mis en lumière le rôle des systèmes de la boucle à eau chaude dans les rénovations performantes :
- les pompes à chaleur y compris hybrides atteignent systématiquement les seuils ;
- les chaudières, si elles étaient majoritairement exclues des seuils A et B, pouvaient atteindre la classe C techniquement performante lorsque le bâti de départ est classé F ou G ;
- enfin, la mise en place de systèmes de régulation performants permettait plus de 10 % de gains de consommations énergétiques et d’émissions de CO2.

Les biocombustibles pour l’abaissement du seuil carbone
« Si les Pac apparaissent comme des solutions intéressantes, nous voulions questionner le coût du reste à charge pour les ménages, la faisabilité technique de leur installation dans tous types d’habitats et l’électrification induite par leur généralisation », souligne Philippe Méon, président de l’association Énergies & Avenir. « Concernant les chaudières, les résultats de la première étude étaient encourageants, et nous avons décidé de tester ces mêmes bouquets avec l’ajout de biocombustibles. » Les résultats de l’étude montrent le rôle de ces sources d’énergie dans l’abaissement du seuil carbone et appellent au développement encore plus soutenu des biocombustibles pour diversifier les bouquets de travaux performants. « Les équipements de la boucle à eau chaude sont d’importants vecteurs du développement et du soutien des biocombustibles permettant d’augmenter les seuils de performance énergétique de notre parc de chauffage », précise Odam Pon, porte-parole de l’association. « Les biocombustibles sont des alternatives supplémentaires à notre disposition qui permettent de diversifier encore davantage notre mix énergétique. Ces résultats soulignent également l’intérêt d’inclure la prise en compte des biocombustibles dans la méthode de calcul du DPE qui jusqu’à présent ne différencie pas le gaz de réseau ou les gaz hors réseaux des biocombustibles. »

Lire la suite de l’article dans le prochain numéro de la revue Chaud Froid Performance

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