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Quand le chauffage au bois sauve le réseau électrique

08 DÉCEMBRE 2022 - L'installateur

L’appel de puissance évitée par le chauffage au bois domestique lors de la pointe de 19h00 serait de l’ordre de 10 GW, indique le Syndicat des énergies renouvelables.

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Le chauffage au bois domestique apporte une contribution essentielle à l’écrêtement de la pointe de consommation du soir en hiver, souligne le Syndicat des énergies renouvelables (SER). D’après une enquête IFOP conduite pour le Groupe Poujoulat, l’appel de puissance évitée par le chauffage au bois domestique lors de la pointe de 19h00 serait de l’ordre de 10 GW, soit une dizaine de tranches nucléaires. Selon les résultats de cette étude, près d’un utilisateur sur deux utilise le bois de chauffage en chauffage principal. Les habitudes des propriétaires d’un appareil de chauffage au bois sont les suivantes : l’allumage se fait généralement avant 18 h (72 %), soit bien avant la pointe électrique du soir. Les chaudières sont utilisées plus de 90 jours par an dans 40 % des cas, de 60 à 90 jours par an dans 26 % des cas, de 30 à 60 jours par an dans 21 % des cas et moins de 30 jours par an dans 12 % des cas. Les personnes utilisant leur chauffage au bois comme complément sont plus d’un tiers à prévoir d’augmenter leur consommation cette année. Ceux l’utilisant comme chauffage principal auront tendance à consommer moins ou autant que l’année dernière.

Le SER rappelle également que le bois-énergie est la source d’énergie renouvelable la plus utilisée en France par les particuliers : près du quart des ménages occupant 7 millions de logements sont équipés d’un appareil de chauffage au bois (bûches ou granulés). Le chauffage au bois domestique couvre 24 % des besoins de chauffage du secteur résidentiel avec 69 TWh d’énergie fournie. D’ici 2030, il pourrait permettre d’éviter une pointe électrique supplémentaire de l’ordre de 5 à 11 GW. Ceci grâce à la rénovation du parc existant et à la conversion de 1,5 million de ménages, actuellement chauffés aux énergies fossiles. Cette augmentation du parc n’entraînerait pas une augmentation de la consommation du bois, du fait de l’amélioration du rendement des équipements et de la meilleure isolation des logements. Lire la suite de l’article dans le numéro de décembre de L’installateur

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