Il existe encore de nombreuses installations géothermiques sol/sol à détente directe qui, faute de pouvoir être dépannées, finissent à l'abandon, obligeant l'occupant à condamner son chauffage par le sol. Mais ça, c'était avant...
Si elle ne représente aujourd’hui plus qu’une part infime des PAC géothermiques installées (à peine quelques centaines d’unités en 2019) la pompe à chaleur sol/sol a connu son heure de gloire. Pour rappel, cette technologie à détente directe met en œuvre, outre la PAC, un capteur enterré horizontal faisant office d’évaporateur et, à l’intérieur, un plancher chauffant agissant comme le condenseur du système. Techniquement performante, cette technologie présente cependant un inconvénient majeur : elle met en circulation une quantité importante de fluide frigorigène dans des canalisations qui parfois deviennent fuyardes avec le temps. Et c’est là que cela se corse… Car non seulement la moindre fuite s’avère catastrophique pour le milieu, sa recherche est complexe et nécessite la plupart du temps de retourner le jardin. C’est l’une des raisons pour lesquelles une installation défaillante finit le plus souvent par être abandonnée – y compris le plancher chauffant dans lequel circulait jusqu’à présent du fluide frigorigène - et remplacée par un tout autre système de chauffage. Une solution au final peu satisfaisante car elle consiste à jeter l’ensemble d’un système dont seul un élément – le capteur extérieur - est en panne.
Pour avoir été beaucoup sollicité en dépannage sur ce type d’installation, le breton Amzair a étudié une solution permettant de remédier à cette situation tout en conservant le plancher chauffant existant : une pompe à chaleur air/sol que l’on raccorde en lieu et place du module géothermique initial après récupération du fluide en place et nettoyage du circuit dans les règles. Autre intérêt, cette PAC R-Sol fonctionne au fluide R32 à moindre impact sur l’environnement. Enfin, dernier avantage, et non des moindres, on peut de nouveau planter des arbres dans le jardin, sans crainte que les racines ne finissent par percer les canalisations !
