Le nouvel indice Atmo est entré en vigueur le 1er janvier 2021 avec selon le gouvernement une indication « plus fine géographiquement de l’exposition de la population à la pollution de l’air ».
L’évolution de l’indice repose sur plusieurs nouveautés. Il intègre un nouveau polluant réglementé : les particules fines PM2,5, aux effets sanitaires avérés. Ses seuils sont alignés sur ceux choisis par l’Agence européenne pour l’environnement. L’indice permet de fournir une prévision calculée à l’échelle de chaque établissement public de coopération intercommunale (EPCI), sur l’ensemble du territoire national, y compris outre-mer. L’échelle évolue aussi : le niveau Très bon disparaît, et le niveau Extrêmement mauvais fait son apparition. Le nouvel indice qualifie donc l’état de l’air selon 6 classes : bon / moyen / dégradé / mauvais / très mauvais / extrêmement mauvais. Le code couleur s’étend désormais du bleu (bon) au magenta (extrêmement mauvais). « Ce nouvel indice donne une représentation différente de la qualité de l’air, ainsi la prise en compte des particules fines PM2,5 et les changements de seuils permettent de mieux décrire la qualité de l’air », déclaré le ministère de la Transition écologique et solidaire.