Les 50 collaborateurs des deux agences d’Embrun (05) et de la Seyne-sur-mer (83) du bureau d’études Adret sont au chômage partiel depuis le début du mois d’avril mais son dirigeant, Jean-Pascal Roche, se veut rassurant.
« Dès le début du confinement le 16 mars dernier, les bureaux de nos deux agences du sud de la France ont été fermés », nous confie d’emblée Jean-Pascal Roche, co-gérant du BE Adret. « Le télétravail s’est imposé pour tous les collaborateurs – chargés d’affaires, projeteurs, secrétaires et administration – pour les trois premières semaines afin de terminer les missions en cours. Nous avons également incité nos salariés à solder les RTT et à poser au moins 6 jours de congés durant cette période ».
Faute d’activité sur les chantiers et en conception par la suite, le chômage partiel a été mis en place début avril dans l’entreprise. Chaque vendredi, un planning de travail est fourni par Jean-Pascal Roche à ses collaborateurs afin que chacun puisse s’organiser. « Concrètement, on adapte les heures travaillées en fonction des besoins réels de production, par rapport aux projets qui avancent. Comme tous les chantiers sont à l’arrêt – certains tournent au ralenti – et que l’activité en conception est très ralentie, cela nous permet de répondre à toutes les demandes. Aucun projet ne doit être délaissé. Une de nos équipes s’est déplacée sur un chantier pour une visite de site mais cela reste ponctuel. Nous avons réduit de deux tiers la cadence de production par rapport à la normale », développe Jean-Pascal Roche.
Soucieux… mais confiant !
Le co-dirigeant d’Adret se montre assez soucieux pour la reprise et notamment les projets en cours. « Pas certain que tous se terminent… Selon certains maîtres d’ouvrage, une remise en cause des priorités va s’avérer nécessaire et de nombreux projets vont s’arrêter. C’est pourquoi j’incite à ne pas trop anticiper sur les projets dû à de trop nombreuses incertitudes. L’activité commerciale n’est, elle, pas à l’arrêt et nous continuons de répondre à de nombreuses candidatures et appels d’offres. L’activité redémarre crescendo depuis mi-avril mais ne reprendra qu’en totalité pas avant l’automne prochain », prédit Jean-Pascal Roche qui se veut toutefois confiant quant à la capacité de ses équipes à absorber la crise sanitaire. « Grâce à notre large panel de compétences, nous nous adapterons pour répondre aux mieux aux nouveaux besoins ».
Président de l’association ICO, il a également rappelé que les deux dernières JCE prévues au printemps à Nice et à Lyon ont été décalées – les nouvelles dates ne sont pas encore fixées – et que le workshop a été annulé. Il a enfin tenu à saluer les membres de l’association qui se sont soutenus via une discussion commune sur Whatsapp afin que chacun puisse appréhender au mieux cette période difficile et se sentir moins seul.
