Pourquoi choisir l’autoconsommation collective et pas individuelle ? Les raisons sont diverses : permettre l’accès au solaire à des foyers qui n’y sont pas éligibles, rendre possible une consommation solaire, locale et partagée entre voisins… Quand intérêt sociétal rime avec intérêt économique ! L’expérimentation d’autoconsommation collective portant sur 23 maisons de l’Île d’Yeu, en Vendée, a été lancée en mars dernier. Ces maisons se partagent de l’électricité solaire provenant de 64 panneaux photovoltaïques installés sur les toits de cinq d’entre elles. Ce projet est une première en France du fait qu’il intègre plusieurs habitations individuelles productrices d’énergie et une batterie de stockage commune à l’échelle d’un quartier.
En partenariat avec la mairie de l’Île d’Yeu et trois partenaires régionaux – le bailleur Vendée Habitat, l’association Elise poussant les EnR et le Syndicat départemental d’énergie et d’équipement de la Vendée –, l’énergéticien français Engie a lancé au printemps une expérimentation d’autoconsommation collective baptisée Harmon’Yeu pour une durée de deux ans. Cette dernière fait partie de la trentaine d’opérations d’autoconsommation collective actuellement en service en France. «L’idée de cette communauté d’énergie Harmon’Yeu est de trouver l’optimal entre la consommation des foyers et la production photovoltaïque», annonce d’emblée Jean Bertrand-Hardy, directeur Stratégie, Business Développement et Innovation chez Engie France B2C, mais également responsable du projet.
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