J’ai connu la revue durant les années 1990 en tant que simple installateur. Puis en 1997, je suis devenu conseiller professionnel auprès de la Capeb et en 2001, président national des plombiers.
C’est lors de cette dernière fonction que mes relations avec la presse se sont intensifiées afin de communiquer sur cette activité très dynamique. Une véritable relation de confiance s’est instaurée avec Christophe Lavergne et, plus largement, avec le titre L’Installateur. Actuellement, c’est une des seules revues que je continue à lire dans le cadre de mon activité. L’approche technique correspond bien au monde artisanal. Depuis quelques années, je constate un statu quo de l’artisanat et que la période très dynamique ayant couru de 2000 à 2010 est bien révolue. Le manque d’évolution du métier d’installateur est relativement inquiétant. La mention RGE basée sur la prime d’Etat implique une course au crédit d’impôt, ce qui, dans le temps, reste préjudiciable pour nos professions. En 2018, je constate que l’avenir de nos métiers dans l’artisanat passe toujours par le savoir-faire avec des compétences en performance énergétique.
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Une interview parue dans le numéro spécial "L'Installateur fête ses 70 ans" accompagnant l'édition de novembre