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PAC : un gisement encore sous exploité

29 NOVEMBRE 2017

L’Afpac réaffirme le rôle de la pompe à chaleur face au défi de la transition énergétique ; cette solution doit notamment s’imposer dans le collectif et le tertiaire.

PAC : un gisement encore sous exploité

L’Association française pour la pompe à chaleur (Afpac) a récemment mis en parallèle les enjeux COet ceux liés au développement du marché de la pompe à chaleur. L’association met en avant les atouts de cet équipement qui se positionne comme une solution peu émissive en CO2 en raison de sa consommation l’électrique, son impact maîtrisé sur les fluides frigorigènes avec la disparition programmée des HFC et ses performances saisonnières entrainant des gains énergétiques. La part EnR valorisée par les PAC se situe principalement en maison individuelle avec trois produits. Tout d’abord, la PAC air-eau se trouve être le premier pourvoyeur de tep EnR suite à l’effondrement de la géothermie. Puis, s’ajoutent la PAC air-air et le chauffe-eau thermodynamique (CET). Il est encore difficile de relancer la PAC en rénovation car ce marché consolide essentiellement sa position en maison individuelle neuve. Gérard Charney, secrétaire de l’Association française pour la pompe à chaleur (Afpac) affirme : «Le marché du logement collectif neuf doit s’ouvrir à la PAC. De plus, avec sa réversibilité, elle trouve sa place dans le tertiaire grâce au traitement du confort d’été et de mi-saison. Un plan de relance ambitieux doit être mis en place pour la géothermie basse température assistée d’une PAC ». Pour Thierry Nille, président de l’AFPAC, «le développement des PAC en rénovation contribuera à l’atteinte des objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’énergie.»


Une « boîte à outils » pour la maintenance

Selon une étude réalisée auprès des adhérents de l’Afpac, seules 30% des pompes à chaleur sont entretenues régulièrement en résidentiel sur un parc de 2,5 millions d’unités. Dans ce contexte, l’association a créé un groupe de travail «Maintenance de la PAC» qui a élaboré différents outils. Tout d’abord, un guide d’utilisation de l’installation va permettre au client de mieux utiliser sa PAC. Un contrat de maintenance avec des variantes par vecteur (en cours de validation juridique) a également été conçu pour les entreprises. Enfin, une «check-list» des 20 points essentiels à contrôler intéressera les installateurs.



Photo : S. Martinez

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#1 jean.grossmann@gmail.com - 01/12/2017 à 00:00
Bon jour à l'eco du bâtiment performant dans lequel le porte parole du CSLT met ses commentaires pour la première fois.

Dans le cadre des actions que la France va devoir prendre pour que les accords de Paris sur le climat ne débouche pas sur un cul de sac l'Association Française des Pompes à Chaleur (AFPAC) a failli ne pas se réveiller d'une longue torpeur, un peu comme la grenouille d'Al Goore. Elle v ient cependant de faire entendre sa voix un peu tardivement au travers d'un article paru dans le Bâtiment performant. Il n'est après tout jamais trop tard pour bien faire voir à ce sujet :
https:lebatimentperformant.fr/actualites/pac-un-gisement-encore-sous-exploite/1/1595

Toutefois en mettant en avant l'air et non l'eau pour assurer le prélèvement de l'énergie renouvelable dans l'environnement l'AFPAC oublie beaucoup de facteurs importants qui sont décrits abondamment dans le site www.infoenergie.eu et dans le lien ci-après
http://www.infoenergie.eu/riv+ener/complements/AFPAC-2013.htm
Parmi ces facteurs on peut citer entr'autres le bruit, l'encombrement, la sensibilité à l'humidité et aux inondations, les performances pour ne citer que ceux-là.

Pour tenter de faire avancer les choses le porte-parole du CSLT reprend le texte que l'AFPAC a fait paraître récemment dans son article dans « l'éco du bâtiment performant ».
Ceci en rajoutant des Commentaires en MAJUSCULES là où cela lui a paru nécessaire :

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L'Association française pour la pompe à chaleur (AFPAC) a récemment mis en parallèle les enjeux CO2 et ceux liés au développement du marché de la pompe à chaleur. L'association met en avant les atouts de cet équipement qui se positionne comme une solution peu émissive en CO2 en raison de sa consommation l'électrique, son impact maîtrisé sur les fluides frigorigènes avec la disparition programmée des HFC et ses performances saisonnières entrainant des gains énergétiques. La part EnR valorisée par les PAC se situe principalement en maison individuelle avec trois produits. Tout d'abord, la PAC air-eau se trouve être le premier pourvoyeur de tep EnR suite à l'effondrement de la géothermie.

IL EST EXAGERE DE DIRE QUE LA GEOTHERMIE S'EST EFFONDREE. PARTICULIEREMENT SI L'EAU GEOTHERMAL EST UTILISEE POUR PARTICIPER AVEC L'EAU DE SURFACE A LA GENERALISATION DU CHAUFFAGE THERMODYNAMIQUE DANS NOS METROPOLES VU QUE CELA EST SOUVENT ENVISAGEABLE

Puis, s'ajoutent la PAC air-air et le chauffe-eau thermodynamique (CET). Il est encore difficile de relancer la PAC en rénovation car ce marché consolide essentiellement sa position en maison individuelle neuve.

L'INDIVIDU SERAIT DONC PLUS INTELLIGENT A LUI SEUL QUE LA COLLECTIVITE?
IL EST EVIDENT QUE MOYENNANT UNE COHABITATION DES HOMMES DES TECHNIQUES ET DES FLUIDES IL EST POSSIBLE DE RELANCER LA PAC EN RENOVATION DE L'HABITAT QU'IL S'AGISSE DU TERTIAIRE OU DU COLLECTIF

Gérard Charney, secrétaire de l'Association française pour la pompe à chaleur (Afpac) affirme : « Le marché du logement collectif neuf doit s'ouvrir à la PAC. De plus, avec sa réversibilité, elle trouve sa place dans le tertiaire grâce au traitement du confort d'été et de mi-saison.

IL VA FALLOIR S'OUVRIR NON SEULEMENT AU TERTIAIRE MAIS EGALEMENT AUX APPARTEMENTS EXISTANTS SITUES DANS LES IMMEUBLES LA OU SE SITUE DE TOUTE EVIDENCE LE PLUS GROS POTENTIEL EN CE QUI CONCERNE LES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE

Un plan de relance ambitieux doit être mis en place pour la géothermie basse température assistée d'une PAC ». Pour Thierry Nille, président de l'AFPAC, «le développement des PAC en rénovation contribuera à l'atteinte des objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l'énergie.»

LE PORTE-PAROLE DU CSLT ATTENDAIT DEPUIS LONGTEMPS QUE LE PRESIDENT DE LA L'AFPAC UN ANCIEN DE DE DIETRICH ECRIVE CETTE PHRASE. IL EST D'AILLEURS POUR CETTE REGION BIEN PLACE POUR FAIRE AVANCER LE CONCEPT DE LA CHAUFFERIE HYBRIDE OBJET DU CAS PRATIQUE EVOQUER DANS LE LIVRE ACCESSIBLE A PARTIR DU LIEN SUIVANT
https:www.dropbox.com/s/szza90jcaqfmg9r/Epub29.pdf?dl=0
BALENDARD Lutin thermique

#2 jean.grossmann@gmail.com - 01/12/2017 à 00:00
La volonté de l'AFPAC de créer un guide destiné aux utilisateur de pompes à chaleur est très intéressante.

Il n'y a pas eu en effet que le mauvais dimensionnement de ces dispositifs de génération thermique qui a freiné leur développement

Il y a eu aussi les nombreux vendeurs de PAC à la sauvette plus préoccupés de toucher leur pourcentage sur les travaux que d'assurer leur bon fonctionnement dans le temps.

Ce qui est par contre extrêmement préoccupant c'est cette intervention de la justice pour régler des problèmes techniques par la voie juridique alors que ces PB échappent complètement à leur domaine de connaissance.

Cela me fait penser au conflit entre les isolants minces et les isolants épais, conflit dans lequel la justice a fini par dire que c'est au fabricant d'isolant épais qu'il appartient de formuler un jugement.