L’Afpac réaffirme le rôle de la pompe à chaleur face au défi de la transition énergétique ; cette solution doit notamment s’imposer dans le collectif et le tertiaire.
L’Association française pour la pompe à chaleur (Afpac) a récemment mis en parallèle les enjeux CO2 et ceux liés au développement du marché de la pompe à chaleur. L’association met en avant les atouts de cet équipement qui se positionne comme une solution peu émissive en CO2 en raison de sa consommation l’électrique, son impact maîtrisé sur les fluides frigorigènes avec la disparition programmée des HFC et ses performances saisonnières entrainant des gains énergétiques. La part EnR valorisée par les PAC se situe principalement en maison individuelle avec trois produits. Tout d’abord, la PAC air-eau se trouve être le premier pourvoyeur de tep EnR suite à l’effondrement de la géothermie. Puis, s’ajoutent la PAC air-air et le chauffe-eau thermodynamique (CET). Il est encore difficile de relancer la PAC en rénovation car ce marché consolide essentiellement sa position en maison individuelle neuve. Gérard Charney, secrétaire de l’Association française pour la pompe à chaleur (Afpac) affirme : «Le marché du logement collectif neuf doit s’ouvrir à la PAC. De plus, avec sa réversibilité, elle trouve sa place dans le tertiaire grâce au traitement du confort d’été et de mi-saison. Un plan de relance ambitieux doit être mis en place pour la géothermie basse température assistée d’une PAC ». Pour Thierry Nille, président de l’AFPAC, «le développement des PAC en rénovation contribuera à l’atteinte des objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’énergie.»
Une « boîte à outils » pour la maintenance
Selon une étude réalisée auprès des adhérents de l’Afpac, seules 30% des pompes à chaleur sont entretenues régulièrement en résidentiel sur un parc de 2,5 millions d’unités. Dans ce contexte, l’association a créé un groupe de travail «Maintenance de la PAC» qui a élaboré différents outils. Tout d’abord, un guide d’utilisation de l’installation va permettre au client de mieux utiliser sa PAC. Un contrat de maintenance avec des variantes par vecteur (en cours de validation juridique) a également été conçu pour les entreprises. Enfin, une «check-list» des 20 points essentiels à contrôler intéressera les installateurs.
Photo : S. Martinez