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Optimiser la courbe de chauffe par de nouveaux calculs d’émission de chaleur

30 NOVEMBRE 2016

Dans les chaufferies, la courbe de chauffe de la chaudière est souvent réglée de manière aléatoire par le technicien, généralement sans aucune traçabilité. Pour remédier à ce problème, l’auteur de l’article a mis au point une nouvelle méthode de calcul, rationnelle et reproductible, à travers une approche inédite issue de son expérience de terrain. Il a aussi mis au point une méthode graphique qui simplifie l’approche. Il en présente les grandes lignes dans cet article qui ne saurait remplacer le livre détaillé qu’il vient de publier Par Philippe Ferlay, ingénieur en énergétique et auteur de deux livres distribués par la Librairie technique du bâtiment performant

Article de Philippe Ferlay dans Chaud Froid Performance n° 804, novembre 2016

L’objet du livre résulte d’une insatisfaction personnelle à régulièrement observer une mauvaise mise en œuvre des courbes de chauffe.

Très souvent, trop souvent à mon sens, le technicien d’exploitation règle la courbe de chauffe par tâtonnement selon le moment de la saison de chauffe. Elle se règle souvent selon le confort ressenti.

S’il fait froid pendant toute la saison de chauffe, toute la courbe est déplacée vers le haut. S’il fait trop chaud seulement aux intersaisons, on abaisse la courbe de chauffe par un déplacement du point pivot mais on augmente la pente.

S’il fait trop froid uniquement au pic de l’hiver, on abaisse la courbe de chauffe par translation mais on augmente la pente. Inversement, les réglages sont les opposés s’il fait trop chaud.

En général, les réglages ne sont pas consignés dans un registre et le technicien d’exploitation est livré à lui-même, sans béné- ficier d’un apport technique de la part de la hiérarchie.
Dans les faits, la courbe de chauffe devient expérimentale après plusieurs années de mauvaise pratique.

Le livre sur l’optimisation des courbes s’articule autour de trois parties : la première partie développe l’influence du confort sur la température ambiante. Puis, en seconde partie, un rendement total permet de définir individuellement les nombreuses pertes occasionnées par la mise en œuvre du chauffage.

Enfin, en dernière partie, la température de départ de la chaudière est optimisée par une série de calculs qui visent à optimiser la température de chauffe de la chaudière mais aussi à réduire le débit d’irrigation. Ce qui évite le surdimensionnement des réseaux hydrauliques. Le présent article vise à présenter le livre dans les grandes lignes.

 

Lire l'article complet sur le pdf ci-dessous

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