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«Nous allons plus loin que les recommandations de l’OPPBTP» (Damien Leclerc, SARL Désiré Leclerc-45)

27 AVRIL 2020 - L'installateur

Cet installateur du Loiret a repris son activité chantier dès le 14 avril avec la quasi-totalité de ses salariés. Pour les protéger, il a mis en place tout un éventail de mesures.

Damien leclerc

La SARL Désiré Leclerc de Conflans-sur-Loing (Loiret) a repris son activité chantier depuis le 14 avril. Après 15 jours de vacances et 15 jours de chômage partiel, tous les techniciens (sauf un) ont repris le travail, et 3 salariés sont en télétravail. Cette entreprise de plomberie, chauffage, électricité, climatisation et ventilation a pris de nombreuses mesures pour assurer la sécurité de ses 17 salariés. Des mesures mises en place dès le 13 mars, pour les 3 techniciens dépanneurs qui ont continué à assurer les urgences (panne de chauffage ou d’eau chaude, fuite d’eau, coupure d’électricité...). Ainsi, ils doivent obligatoirement porter des gants, les jeter en quittant le chantier et se désinfecter les mains. L’entreprise, qui disposait d’un petit stock de masques, a pu leur en fournir un tous les jours ou deux.

Privilégier les chantiers sans client

Le dirigeant, Damien Leclerc, a attendu de recevoir le guide de préconisations de l’OPPBTP avant de reprendre l’activité chantier. Pour chaque chantier, il rédige un plan de prévention prenant en compte les contraintes liées à la pandémie. Un travail qui lui prend deux heures, même pour un chantier d’une demi-journée. «Nous allons en priorité sur des chantiers sans clients ou dans des lieux vides tels que des buanderies, des sous-sol ou des chaufferies, explique-t-il. Par exemple, nous intervenons en ce moment sur deux chantiers de rénovations totale de maison où les clients ne sont pas sur site. Deux salariés travaillent aussi dans des bureaux vides, chacun dans des pièces différentes. Lorsqu’ils ont dû porter ensemble le groupe de climatisation, ils avaient des gants et des masques, et ont aussi désinfecté l’unité de climatisation après la pose.» Il n’y a jamais plus de 2 salariés sur un chantier. Dans les rares cas où le client est présent, il doit s’engager par écrit à ne pas venir dans la pièce où travaille le technicien. «Nous allons même plus loin que les recommandations de l’OPPBTP en installant des portes de confinement qui s’ouvrent avec un zip, pour être sûr que le client ne vienne pas par mégarde sur le chantier.» Un protocole de désinfection est aussi mis en place, avec utilisation de lingettes et d’alcool ménager. C’est l’entreprise qui se charge d’évacuer les déchets liés au nettoyage et désinfection. 

De nombreuses autres mesures ont été prises (lire la suite de l’article dans le prochain numéro de L’installateur).

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