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«Le premier qui traverse la rue, je l’embauche !»

18 OCTOBRE 2018 - L'Installateur

Avec son air de déjà entendu quelque part, cette phrase sonne comme un cri d’alarme. Elle traduit le désarroi de bien des professionnels qui peinent à recruter…

Au-delà de la boutade, Nicolas Silva veut surtout attirer l’attention sur sa situation : une entreprise au mieux de sa forme, mais freinée dans son développement par la pénurie de personnel.

Au-delà de la boutade, Nicolas Silva veut surtout attirer l’attention sur sa situation : une entreprise au mieux de sa forme, mais freinée dans son développement par la pénurie de personnel. Au point de refuser des chantiers. Et cela fait des mois que cela dure… «C’est pareil dans de nombreux métiers, on cherche tous des ouvriers qualifiés, on ne les trouve pas. Du coup, on refuse tous les jours des affaires. On répond que l’on ne peut pas», déplore ce jeune plombier-chauffagiste, spécialisé dans la réalisation de chaufferies industrielles et de réseaux hydrauliques en acier.

Dans l’entreprise, il sait qu’il peut compter sur son équipe, ainsi que sur son épouse Sophie, qui l’a rejoint il y a un an pour s’occuper de l’administratif et du commercial. Son père Elias, qui a fondé l’entreprise Sanideal en 1984, a dû également reprendre du service. «On est aux taquets, on travaille le samedi, le soir, parfois le dimanche. Même nos gros clients sont à la recherche de sous-traitants comme nous pour faire de la tuyauterie. Sachant qu’il va y avoir plein de départs à la retraite dans le secteur, je ne sais pas comment on va faire. Dans le monde du bâtiment, c’est la réalité. Du coup, avec les confrères, on s’aide quand on peut, on se prête parfois du personnel pour se dépanner. J’ai beau passer des annonces, rien n’y fait. Je n’embauche même plus au diplôme. Le premier qui sonne à la porte, on le prend tout de suite, pourvu qu’il soit volontaire, autonome et qu’il ait envie de travailler ! On se chargera de le former.» Avis aux amateurs…

 

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► Article complet à lire dans l’Installateur d’octobre (n° 752) : Sanideal, l’artisan qui n’a pas peur de s’attaquer aux gros chantiers

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#1 thierry.balara@orange.fr - 19/10/2018 à 00:00
Bonjour, je pense que cet artisan a oublié de former des jeunes en apprentissage. S'il avait joué le jeu, il n'en serait peut être pas là comme beaucoup d'entreprises du BTP. Aujourd'hui, l'apprentissage démarre en CAP et peut se terminer en maîtrise. Amicalement, un artisan formateur en génie climatique et électrique .site: genie-climatique-cfa82.e-monsite.fr
FB: thierry balara