Les toits de Paris, indissociables de l’image de la capitale à travers le monde, ainsi que le savoir-faire des couvreurs-zingueurs parisiens sont à l’honneur.
Lors de la fête annuelle du Syndicat des entreprises de génie climatique et de couverture plomberie de Paris et de sa région (GCCP), le couvreur-zingueur parisien a été officiellement inscrit à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel du ministère de la culture. Cette reconnaissance officielle est une première étape avant de soumettre la candidature à la liste représentative du patrimoine culturel «immatériel» de l’Humanité de l’UNESCO.
Tout est parti de la publication en 2011 livre-hommage intitulé «Les toits de Paris ou l’art des couvreurs parisiens». «Sur une proposition de la maire du 9ème arrondissement, explique Angel Sanchez, président du GCCP, le Conseil de Paris a voté à l’unanimité pour présenter la candidature à l’inscription des Toits de Paris au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Aujourd'hui notre candidature s'est orientée vers la reconnaissance d'un savoir-faire de nos métiers au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO. »
Isabelle Chave, représentant le ministère de la Culture, explique : « La reconnaissance d'une tradition ou d'un savoir-faire et sa transmission de génération en génération (..) ne porte pas sur des éléments monumentaux, bâtis, mobiliers, archéologiques comme on en avait l'habitude jusqu'à aujourd'hui et depuis des siècles et des décennies mais sur des éléments intangibles, immatériels qui sont les tours de main, les compétences, les savoir-faire et les savoirs.»