Nous vous l’annoncions au mois de novembre, les formations de ramoneur-fumiste reprennent au COSTIC dès ce mois de janvier. L’inscription du titre de Ramoneur-fumiste au répertoire national des certifications professionnelles a été officiellement renouvelée pour une nouvelle période de 5 ans.
Un arrêté a été publié au Journal officiel de la République française le 18 décembre 2016, confirmant la validité du titre jusqu’en 2020.
Celui-ci avait été inscrit une première fois en 2008, puis renouvelé en 2010. Malgré le succès de la certification professionnelle, son existence a été mise en danger en 2016 faute d’un renouvellement qui aurait permis d’assurer la continuité de la formation. La filière professionnelle est désormais soulagée ! Le COSTIC reprend donc dès ce mois de janvier la formation de préparation au titre intitulée « Devenir ramoneur-fumiste ».
10 sessions en 2017
L’objet de cette formation est de faire monter en compétence sur le territoire national la profession de ramoneur-fumiste. La formation longue mise en place dure au minimum 15 jours et s’appuie sur une plateforme unique en son genre. Elle s’intéresse à tous les aspects du métier : réglementation, règles d’implantation, contrôle et diagnostic d’un conduit, contrôle de combustion, techniques de ramonage, choix des outils, certificat de ramonage et même relation client… Dix sessions sont programmées sur l’année 2017. À l'issue de cette formation, un examen comprenant une épreuve théorique, une étude de cas et une épreuve de mise en situation pratique permet, en cas de réussite, de valider les compétences acquises et d'obtenir le titre de Ramoneur-Fumiste du COSTIC.
Des besoins importants
Les statistiques sont très positives : trois ans après leur formation, 85 % des titulaires du titre, sont encore dans ce métier (enquête réalisée auprès de 400 stagiaires candidats). La formation a déjà permis la création de nombreuses entreprises qualifiées. Elle a également permis à de nombreuses entreprises existantes de développer l’activité de ramonage, encore trop souvent négligée par les professionnels du génie climatique alors que les besoins du marché sont importants. Grâce à elle, plus de 50 demandeurs d’emplois accèdent à un métier chaque année.
