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La méthode de calcul du DPE va changer

08 MARS 2018

Parmi les mesures gouvernementales annoncées ce jeudi 8 mars par Michèle Pappalardo, directrice de cabinet de Nicolas Hulot, figure la fiabilisation d’ici la fin de l’année du Diagnostic de performance énergétique.

Parmi les mesures gouvernementales annoncées ce jeudi 8 mars lors du salon EnerJ-meeting figure la fiabilisation d’ici la fin de l’année du Diagnostic de performance énergétique.

Alors que le plan de rénovation énergétique des bâtiments sera rendu public dans quelques jours, Michèle Pappalardo, directrice de cabinet de Nicolas Hulot, est venue en présenter les principales lignes devant les professionnels de la filière, lors du salon EnerJ-meeting qui s’est tenu à Paris ce jeudi 8 mars.

L’un des objectifs de ce plan : en finir avec les 7 à 8 millions de passoires thermiques (étiquette énergétique E, F ou G). Ceci en faisant un effort particulier en faveur des 4 millions de ménages modestes concernés.

Deuxième priorité : l’exemplarité des bâtiments publics et tout particulièrement des écoles, collèges et lycées. Il s’agit de travailler sur des cahiers des charges et des financements types.
De plus, pour les logements comme pour les bâtiments publics, il faudra mettre en place des actions ciblées, reproductibles et compétitives.
Enfin, il s’agit de mobiliser tous les acteurs en renforçant la formation des professionnels et en créant un guichet unique sur chaque territoire.

Consultés à propos de ce plan, les professionnels ont notamment fait remonter les demandes suivantes :

  • Avoir des outils adaptés aux copropriétés, notamment dégradées.
  • Communiquer auprès du grand public, ce qui sera effectif à partir du second semestre 2018.
  • Fiabiliser le Diagnostic de performance énergétique (DPE), ce qui sera là encore réalisé dans l’année. «Il faut revoir la méthode de calcul, a précisé Emmanuel Acchiardi, sous-directeur de la Direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages (DHUP). L’objectif étant de tendre vers le fait que le DPE soit incontestable». Les recommandations qui accompagnent l’étiquette énergétique seront également fiabilisées. Un programme de travaux (ou passeport) sera obligatoire pour les logements les plus énergivores : «Comme les objectifs de rénovation énergétique sont très ambitieux à terme, l’idée est d’inciter les particuliers à entrer dans un parcours», ajoute Emmanuel Acchiardi. Ce dernier cite deux autres perspectives réglementaires : des mesures incitant les propriétaires bailleurs à engager des travaux (système de bonus-malus) et la révision en 2018 de l’arrêté 2007 sur le volet global de la réglementation thermique. Concernant les aides, il a aussi évoqué :
  • la transformation du CITE en prime forfaitaire,
  • la simplification de l’éco-PTZ (afin qu’il soit davantage distribué),
  • l’évolution de l’éco-PLS pour la rénovation des logements sociaux,
  • la mobilisation des CEE, qui permettront notamment d’informer les ménages et les professionnels.
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