Le cabinet LCP Delta anticipe une forte progression des ventes de thermostats connectés d’ici 2030.
Un tsunami de thermostats connectés, voilà ce que prévoit LCP Delta, cabinet de conseil spécialisé dans la transition énergétique. Selon lui, le nombre d’installations totales devraient passer, entre fin 2022 et fin 2030, de 1,397 à 5,876 millions en ce qui concerne les climatisations connectées, de 796 880 à 5,618 millions en ce qui concerne le chauffage électrique connecté, de 1,222 à 10,920 millions pour les pompes à chaleur connectées, de 231 934 à 1,927 million pour les ballons d’eau chaude connectés, de 4,102 à 19,455 millions pour les vannes de radiateur connectées, de 720 205 à 4,275 millions pour les planchers chauffants connectés et de 11,046 à 40,834 millions pour les thermostats connectés de chaudière.
Tous les foyers devraient s’équiper de thermostats connectés, estime le cabinet LCP Delta. «Lorsqu’ils ont un thermostat classique, la plupart des particuliers ne le programment pas, ou le font mal. Avec un thermostat connecté, il est bien plus facile de programmer son chauffage en fonction de ses besoins. Et l’économie d’énergie atteint en moyenne 15 %», déclare Arthur Jouannic, directeur France du cabinet LCP Delta. Ce dernier appelle de ses vœux un coup de pouce dédié spécifiquement aux thermostats connectés. Des équipements qui coûtent en moyenne 200 € par logement chauffé au gaz ou par pompe à chaleur (et un peu plus pour des logements chauffés à l'électrique), indique-t-il.
