Selon une enquête du Serce, on assiste à une féminisation lente mais en progression de la profession d’ingénieurs.
Une enquête de l'association des Ingénieurs et Scientifiques de France – menée en collaboration avec le Serce – atteste un rajeunissement des effectifs d’ingénieurs dans le génie climatique où l’âge médian est de 32 ans, contre 36 ans dans le secteur du génie électrique. Le secteur du génie climatique semble aussi bénéficier du contexte porteur favorable à la féminisation progressive des métiers d'ingénieurs dans le bâtiment et l’intérêt des femmes pour l’ingénierie liée à l’environnement. Si elles sont encore peu présentes (20 % des collaborateurs de moins de 30 ans sont des femmes), l'enquête révèle une légère progression du nombre de femmes ingénieurs dans le génie climatique, doublée d’un rajeunissement : une femme sur deux travaillant dans le génie climatique a 30 ans ou moins contre 33 ans dans le génie électrique.
Un emploi facilité par l'apprentissage
Selon l’enquête toujours, 40 % des ingénieurs du génie électrique et climatique ont trouvé leur premier emploi grâce à un stage ou à l'apprentissage (contre 12 % des ingénieurs tous secteurs confondus). Ils occupent des emplois pérennes (98 % ont un contrat à durée indéterminée) et 82,3 % n'ont connu aucune période de chômage (contre 77 % des ingénieurs exerçant dans un autre domaine d'activité). Les entreprises de la profession rencontrent toutefois de plus en plus de difficultés pour recruter des ingénieurs d'études (51,7 %) et des chefs de projet (46,6 %).