Implantée en France depuis 35 ans via une représentation commerciale, la société Valsir est aujourd’hui leader sur le marché du multicouche. Également présente sur le marché des conduites d’évacuation, elle travaille à accroître sa visibilité sur les métiers du phonique et du bâti-support.
Fondital Valsir France a été la toute première filiale internationale créée par le groupe familial Silmar pour commercialiser son produit phare : le radiateur aluminium. Ce dernier, fondé en 1970 par Silvestro Niboli sur le succès de Fondital et après le rachat de Raffmetal, Oli ou encore Marvon, a donné naissance à la société Valsir en 1987. Celle-ci réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 363 millions d’euros et compte 2 000 collaborateurs. Parmi les 12 sites industriels du groupe, quatre se situent dans la vallée de Sabbia, non loin du Lac de Garde en Italie, où le groupe a toujours son siège historique. Y sont fabriqués notamment les réservoirs de chasse, plaques de commandes, raccordements pour systèmes d’évacuation et de chauffage (site de Vestone), les tubes multicouche, et les tubes d’évacuation en PEHD, PP, PP3, Triplus et Silère (site de Vobarno). Depuis 2001, la représentation en France
Alain Joubert, qui était déjà responsable de la marque de radiateurs aluminium Fondital, produit qui n’a jamais eu en France le succès qu’il a pu avoir dans d’autres pays européens, dirige la représentation en France de la marque Valsir.
Multicouche : 20 % de part de marché
Aujourd’hui, avec 20 % de part de marché sur le multicouche et leader sur le PEHD, cette « filiale externalisée » pèse un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros et emploie 35 personnes. Deux d’entre elles sont en charge de la prescription : l’une pour le bassin parisien et l’autre pour la région Rhône-Alpes. Décidée à axer son développement sur des marchés où elle estime avoir le potentiel de devenir leader, Valsir souhaite s’imposer comme un acteur important sur les bâti-supports, notamment avec son produit Winner. « Il s’agit d’une solution traditionnelle du marché, un bâti-support universel de conception rassurante pour l’installateur, précise John Joubert, responsable marketing. Mais la solution la plus intéressante nous semble être le Cubik S qui est un véritable autoportant, ultra modulaire et le plus étroit du marché. »
« La profession est sourde au phonique ! »
Autre marché sur lequel Valsir entend bien se faire écouter : le phonique, qui représente aujourd’hui à peine entre 12 et 15 millions d’euros en France. « La profession est sourde au phonique ! », martèle Alain Joubert. Un marché qui devrait pourtant se développer en raison de la conception même des nouveaux bâtiments : l’isolation étant renforcée, les bruits extérieurs sont neutralisés avec pour conséquence de rendre les bruits de structure du bâtiment plus audibles. « En outre, l’acoustique est une obligation pour les bâtiments de plus de dix logements mais personne ne le sait, renchérit John Joubert. Sur ce marché, le travail de prescription n’est pas technique mais consiste plutôt en un travail d’éveil des bureaux d’études à ces problématiques. Notre solution Triplus y répond grâce à ses deux particularités : d’une part, par le fait d’intégrer tout au long du tube la partie phono-absorbante qui absorbe toutes les vibrations et, d’autre part, via son emboîture à joint qui permet de rompre la transmission de la vibration entre une longueur de tube et l’autre. »
Par ailleurs, Valsir commence à se développer sur un nouveau métier : les conduites de VMC. Mais si, pour le moment, cette activité n’est pas spécialement déployée sur notre territoire, c’est parce que l’industriel se concentre sur des gaines plates et des diamètres 63, là où, en France, on se porte sur des diamètres 85 et 125. A terme, l’industriel proposera des systèmes combinés de plancher chauffant et de régulation aérothermique.
