De 36 M€ en 1994 à 350 M€ en 2017 : depuis sa création, la filiale française de Daikin a presque multiplié son chiffre d’affaires par 10. Entre 2016 et 2017, la croissance a dépassé + 9 %.
Elle concerne l’ensemble des marchés du fabricant : chauffage, détente directe (pompes à chaleur air/air pour le résidentiel et le tertiaire), eau glacée et réfrigération.
Ainsi, Daikin indique être n° 1 sur le marché de la détente directe, n° 2 sur celui de la PAC air/eau et n° 3 sur celui de l’eau glacée.
C’est sur ce dernier marché que la croissance a été la plus forte : près de 1200 groupes d’eau glacée ont été commercialisés en France en 2017.
Quant à la réfrigération, elle ne représente pour l’instant qu’une petite part du CA, mais les objectifs sont importants.
Autre signe de la bonne santé du fabricant : Daikin France a recruté en un an 70 nouveaux collaborateurs, portant ainsi son effectif à 450 personnes.
Concernant le chauffage, le fabricant estime que les vrais enjeux de développement portent sur le marché de la rénovation.
Il a mesuré en 2017 un regain d’intérêt pour son offre de PAC haute température venant remplacer des chaudières fioul.
Une tendance qui s’explique par la hausse du prix du pétrole. En octobre, une autre solution sera proposée pour le remplacement des chaudières fioul : une pompe à chaleur hybride fioul déclinée en 2 modèles.
Elle associe une PAC monobloc de petite puissance et une chaudière fabriquée par Daikin/Rotex et intégrant un kit hydraulique. Elle sert de relève lorsque la PAC ne suffit pas à couvrir les besoins.
Des usines en surchauffe
Un signe qui ne trompe pas : les usines italiennes de Milan et de Cecchina (région de Rome) sont en pleins travaux d’agrandissement.
Cecchina, seule usine avec celle d’Ostende (Belgique) à alimenter l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique en groupes d’eau glacée, sera ainsi en mesure d’augmenter sa production de 25 à 30 %. En 2017, celle-ci atteignait 2700 groupes d’eau glacée (puissances de 5 à 21 000 kW). L’effectif est passé en deux ans de 250 à 400 personnes.
Quant au site de Milan, il s’agit de l’une des 4 usines du groupe assurant la production de centrales de traitement d’air pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. 2000 CTA destinés à des bâtiments commerciaux ou industriels y sont fabriquées par an. Le chiffre d’affaires du seul site de Milan a progressé de 50 % en 2017, atteignant 56 millions d’euros, et devrait encore progresser de 50 % en 2018.
L’usine produit à la fois des équipements sur mesure, livrés en cinq semaines, et des gammes standard.
