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Crise : Le bâtiment encaisse… pour l’instant

10 SEPTEMBRE 2020 - L'Installateur

Le bâtiment a finalement mieux résisté que prévu à la crise sanitaire. Dans l’ensemble, les entreprises ont du travail, les carnets de commandes sont garnis et le personnel a été conservé. C’est en substance le message délivré mercredi lors d’un point presse par le président de la FFB Olivier Salleron. Mais l'inquiétude pointe

salleron

La casse semble limitée : sur l’année, l’activité baisserait d’environ 15 % hors effet prix, estime-t-on à la FFB. Pour autant, l’inquiétude sur l’avenir monte. Le recours à l’intérim a chuté et les trésoreries et les marges des entreprises sont divisées par 2,4 par rapport à fin 2019.

Aidé par les mesures d’urgence prises par le gouvernement, le secteur voit le plan de relance, et en particulier le volet rénovation énergétique - élargissement de MaPrimeRenov à l’ensemble des ménages, soutien massif aux bâtiments publics - comme un nouveau coup de pouce. De quoi conforter les professionnels actifs sur le marché de l’amélioration-entretien. Du côté du neuf, en revanche, on se montre plus inquiet. Déplorant «une absence quasi-totale de mesure dédiée» au marché du neuf, le président de la FFB estime que des mesures d’urgence s’imposent, dont le retour du PTZ neuf à 40 % sur tout le territoire et la prorogation du Pinel jusqu’en 2022, qui semblent avoir déjà eu l'oreille du ministère. Pour faciliter la reprise, la Fédération propose par ailleurs l’adoption de plusieurs mesures de simplification : suppression des délais de paiement cachés dans les marchés publics et privés, suppression ou aménagement de l’attestation de TVA réduite sur les petits marchés, création d’un permis de construire déclaratif dans certaines zones déjà sous autorisations. «Il faut faire vite», lance Olivier Salleron.

 

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