On compte en France, au dernier « recensement » de l’Insee, très précisément
35,7 millions de logements (hors Mayotte), dont 34,8 millions en France métropolitaine. Depuis trente ans, le parc s’accroît de 1,1 % par an en moyenne. Aujourd’hui, 82 % des logements sont des résidences principales (soit 28,6 millions), 10 % sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels, et 8 % sont des logements vacants. Le nombre de logements vacants s'accroît depuis 2006 dans l'ensemble des unités urbaines, sauf Paris. Cette hausse concerne à la fois les logements individuels et les logements collectifs.
En 2017, l’habitat individuel représente 56 % des logements : il est majoritaire parmi les résidences principales comme parmi les résidences secondaires et les logements occasionnels. Après avoir progressé entre 1999 et 2008, sa part recule légèrement. En effet, le nombre de logements collectifs augmente plus vite que celui des logements individuels du fait des évolutions récentes de la construction neuve.
L'unité urbaine de Paris rassemble 16 % des résidences principales, et les communes rurales, 42 % des résidences secondaires. Dans les départements d’outre-mer (DOM), le parc de logements augmente plus vite qu’en métropole, de l'ordre de 2,5 % en moyenne par an depuis trente ans contre 1,1 % en métropole.
58 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale. Cette part n’a cessé de croître depuis les années 1980 jusqu’en 2010, mais elle est stable ces dernières années. Parmi les propriétaires, environ un tiers sont accédants, c’est à dire qu’ils n’ont pas fini de rembourser leur emprunt pour l’achat du logement. La part d’accédants à la propriété a fortement augmenté dans les années 1980 avant de baisser jusqu'au milieu des années 2000. Elle est stable depuis. La part des propriétaires sans charges de remboursement croît en partie sous l’effet du vieillissement de la population. En trente ans, elle est passée de 28 % à 38 % des ménages. Dans le parc locatif, les parts respectives des bailleurs publics et privés atteignent 17 % et 23 % des résidences principales en 2017.