Une déferlante de messages a suivi la publication d’un article de Que Choisir daté du 28 janvier et intitulé « Chauffage fioul, gaz et électrique, le point sur les interdictions à venir ».
Une telle avalanche de réactions suite à la publication d’un article, l’association Que Choisir avait rarement vu cela. L’article en question portait sur les mesures d’interdiction prévues par le gouvernement en matière de chauffage. Les courriers prouvent combien le coût d’usage et d’investissement du mode de chauffage est une préoccupation majeure des ménages, quel que soit leur lieu d’habitation, souligne l’association au service des consommateurs. Privilégier le chauffage au bois aux dépens des chaudières gaz performantes est perçu comme une aberration. «Certes le gaz est une énergie fossile, mais avec un rendement global de plus de 95 %, les chaudières gaz sont imbattables et elles n’émettent pas de particules fines, contrairement au chauffage bois. On veut augmenter le niveau de pollution ou quoi ?», s’insurge Bertrand. «Exit le fioul, le gaz et les radiateurs électriques, alors on se chauffe comment sans dépenser des fortunes pour une pompe à chaleur ou une chaudière à granulés ?», peste Gaétan.
Dans certains courriers, les pompes à chaleur sont critiquées pour leur prix et/ou pour les conflits de voisinage qu’elles occasionnent. Enfin, nombre de ménages vivant en zone rurale ou à la montagne se sentent laissés-pour-compte. «Comment on se chauffe à la montagne où les températures extrêmes rendent les pompes à chaleur inopérantes, quand on n’a pas d’espace de stockage pour le bois ?», interroge Christine.