Fondé et dirigé par Bruno Georges à Saint-Alban-Leysse (Savoie), le bureau d’études thermiques et fluides ITF intègre Otéis (ex-Ginger, ex-Grontmij), qui souhaite en faire sa tête de pont « Green ».
Vice-président du Cinov, l’ingénieur thermicien Bruno Georges, 62 ans, est un des pionniers du développement durable en France. Il vient de céder son entreprise à la société d’ingénierie Otéis tout en prenant la fonction de directeur développement grands projets de celle-ci. Sous la responsabilité du chef d’agence Alexandre Decornet, ITF devient désormais Otéis-ITF, sur le modèle des 18 implantations en France métropolitaine de la société d’ingénierie.
Pour le dirigeant, cette cession correspond à deux volontés : préparer sa succession suffisamment tôt pour pérenniser une entreprise modèle dans son mode de fonctionnement et ses compétences d’une part, et, d’autre part, apporter un socle plus solide dans un contexte où le bureau d’études s’attaque à des projets de plus en plus gros.
ITF a réalisé un CA de 1,788 M€ en 2016 avec un résultat net de 46,2 k€. L’entreprise compte une vingtaine de salariés. De son côté, Otéis est une société d’ingénierie pluridisciplinaire acquise en 2015 par RKO Management & Investment, société appartenant à Rafi Kouyoumdjian, son président.
La société d’ingénierie s’est construite à la suite d’une succession de fusions-acquisitions, à travers Ginger, puis Grontmij notamment. Son siège social est situé à Paris, ses marques historiques sont Isateg, ETCO, BEFS, Sudequip, Sechaud-et-Bossuyt, Façades 2000, Becet qui ont été conservées et se déclinent associées au nom du groupe… Otéis emploie plus de 400 salariés et déclarait un chiffre d’affaires 2016 de 38,8 M€. Le groupe compte désormais 18 implantations en France métropolitaine à Nice, Aix-en-Provence, Montpellier, Toulouse, Bayonne, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Lyon, Nantes, Le Mans, Rennes, Brest, Paris (Siège), Cergy, Rouen, Lille et désormais Saint-Alban-Leysse, auxquelles s’ajoutent une agence à La Réunion et deux agences à l’international, en Russie et en Arabie Saoudite.
Davantage de détails dans le prochain numéro de CFP, avec les commentaires de Bruno Georges.
