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BE BEC (35) : « Toute la Bretagne était à l’arrêt… »

18 MAI 2020 - CFP

Le bureau d’études fluides et techniques BEC basé à Rennes reprend son activité progressivement depuis deux semaines.

bec

Le bureau d’études rennais BEC intervient dans les projets de logements collectifs, bureaux, divers bâtiments tertiaires, santé ou encore établissements scolaires et sportifs. Il compte deux dirigeants (CVC et Electricité) et 6 salariés : un chargé affaires électricité, un en CVC, deux techniciens en CVC, un technicien électricité et une secrétaire. Les salariés ont été placés au chômage partiel à 50 % pendant la phase de confinement, et reprendront leur travail progressivement dans les semaines à venir. Les deux cogérants se sont eux épaulés depuis la mi-mars afin de poursuivre l’activité… avec quelques soubresauts : « Notre connexion Internet n’a plus fonctionné au bureau deux jours après le début du confinement », se souvient Pascal Renault, cogérant de BEC. « Nous sommes restés une semaine sans, seulement avec le partage de connexion 4G via nos smartphones. Cela a été un peu compliqué mais nous nous sommes adaptés ».

Une région au ralenti

En Bretagne, toutes les opérations de suivi de chantier ont été à l'arrêt. « Du jour au lendemain, tout s’est arrêté brutalement, la majorité des chantiers de travaux publics ont été suspendus. Etant donné que les élections municipales n’ont pas pu aller à leur terme, les mairies et collectivités n’ont lancé que très peu de nouveaux projets. Nous avions déjà senti une petite baisse de l’activité à l’approche de ces élections, comme tous les six ans, mais là… Le Covid-19 va impacter les projets dans les communes où les maires ne sont pas élus », s’inquiète Pascal Renault, qui entrevoit une reprise de l’activité mais crescendo.

Le BE BEC a cependant pu traiter les demandes d’études de conception qui étaient déjà engagées. « Nous avons été occupés les trois premières semaines. Cela s’est calmé par la suite. Nous sommes en quelque sorte bloqués par les reports des candidatures aux appels d'offres et des consultations aussi bien privées que publiques. Même les concours et appels à projets qui auraient dû être attribués sont en stand-by. On vit sur nos acquis… », explique Pascal Renault. Le BE a enregistré 40 % de son chiffre d’affaires annuel à mi-mai, mais Pascal Renault s’attend désormais à une baisse du CA étant donné que la reprise totale ne se fera pas avant septembre, en cause les vacances scolaires. En espérant qu'une deuxième vague et un reconfinement ne surviennent pas, « ce qui serait problématique pour tout le secteur et la région… ».

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