Après avoir redressé la barre, Amzair consolide, et voit loin. Emmené depuis 2012 par Glen Desmousseaux et Dominique Cadour, le fabricant brestois de pompes à chaleur ne cache pas ses ambitions : sortir de son rang de fabricant régional pour se développer sur l’ensemble du territoire, voire hors des frontières, un premier partenariat significatif ayant déjà été signé en Italie.
L’objectif est fixé : tripler le chiffre d’affaires en 5 ans. Les effectifs ont été étoffés, la force de vente atteint à présent 7 personnes sur un total de 25 que compte l’entreprise. «On change de braquet, explique Glen Desmousseaux, on se focalise aujourd’hui sur le service et plus uniquement sur le produit. Il s’agit de faciliter la vie de nos clients, installateurs comme utilisateurs».
Dans les faits, cela se traduit par l’arrivée de la connectivité au sein de la gamme. Le produit phare, l’Optim – une PAC air/eau monobloc pour installation intérieure – en bénéficie dès à présent, ainsi que la dernière-née, l’Aizéo, une PAC air/eau carrossée en aluminium également monobloc, mais pour installation extérieure. Le reste de la gamme sera équipé en 2019, à savoir la géothermie et l’aérothermie de plus grosse puissance. Le bénéfice est pour le client, qui peut la piloter depuis sa tablette ou son ordinateur, mais aussi pour l’installateur, qui peut en assurer la maintenance à distance, modifier des paramètres, établir un diagnostic, etc. De son côté, le fabricant a également accès à toutes les données de fonctionnement de chaque appareil.
Le système facilite également la mise en service en guidant l’installateur étape par étape. Dès que la pompe à chaleur est connectée, toutes les informations sont alors remontées sur le cloud du fabricant qui stocke toutes les datas de son parc de machines. «Nous nous assurons ainsi que les appareils ont été installés dans de bonnes conditions de fonctionnement et que tous les entretiens sont faits en temps en en heure. Ce qui nous permet de nous engager sur une garantie de 10 ans sur nos PAC, tout inclus, pièces et interventions. Nous sommes peut-être plus chers à l’achat, mais moins chers dans la durée parce qu’il y aura moins de réparations.»
