A l’heure où la sobriété devient la notion clé pour orienter les actions collectives – et individuelles – en lien avec l’énergie, l’association négaWatt, forte des retours d’expériences de ses adhérents, formule 50 propositions concrètes pour contrer la crise énergétique.
Réduire de 10 % au moins nos consommations d’énergie d'ici deux ans : tel est l’objectif fixé par le gouvernement et, de ce fait, également est l’ambition de négaWatt en formulant ses 50 propositions d’actions. « En réduisant les gaspillages énergétiques, la sobriété offre un potentiel d’action extrêmement rapide et à faible coût pour limiter le risque de pénurie et l’envolée des factures. Elle doit être au cœur de la gestion de cette crise tout en s’inscrivant dans un ensemble de politiques structurantes de long terme », rappelle Stéphane Chatelin, directeur de négaWatt, soulignant que pour l’association, la notion de sobriété n’a rien de nouveau puisque c’est ce qui guide ses réflexions depuis 20 ans. « Cet objectif est atteignable en mobilisant efficacement l’ensemble des acteurs (citoyens, collectivités locales, entreprises, etc.) autour de mesures clairement identifiées, explicitées et facilitées par l’État », poursuit Stéphane Chatelin. Principal secteur concerné par ces mesures, le bâtiment offre la possibilité de mener des actions efficaces à très court terme. Par exemple :
Pour mener à bien ces différentes actions, un accompagnement à divers niveaux sera nécessaire. Dans le résidentiel, par exemple, négaWatt met l’accent sur le fait que la population doit être sensibilisée à l’utilisation – et au bon réglage ! – des thermostats et programmateurs, en s’appuyant sur une chaîne de professionnels – industriels, distributeurs, installateurs – disposés à les y aider.